Afin de comprendre le système d'exploitation, le noyau ou RTOS pour Real Time Operating System, il faut apprécier les moyens donnés, par le micro-processeur, au Noyau.
Trois types de moyens :
1 - les IT ou interruptions : programme cours déclenché par le positionnement d'une pinoche externe au processeur.2 - la mémoire : deux types de mémoires la stack pour changer de contexte empiler les registres et l'adresse de retour d'un sous-programme.
3 - les primitives de commutation de contexte : TST : test and set permet de tester et de setter un bit lors du même cycle d'exécution ainsi on peut par exemple positionner un sémaphore correctement et réaliser des mutex proprement.
L'existence d'un Noyau ou Kernel implique une partition de la mémoire physique en deux régions distinctes, une partie noyau et une partie utilisateur.
Lorsque le noyau peut exécuter plusieurs tâches en parallèle, on dit qu'il est multitâches. Il s'appuie sur les notions de :
- commutation de contexte : certains processeurs fournissent des mécanismes de sauvegarde de contexte en interne ce qui évite la sauvegarde en mémoire vive, plus lente.
- ordonnancement : de deux types, en temps partagé selon un algo, en temps réel pour assurer l'exécution d'une tâche en un temps donné
- temps partagé
Il existe deux approches opposées d'architecture logicielle du noyau, monolithique et/ou micro-noyau mais les deux approches noyau monolithique modulaire et micro-noyaux hybrides se rejoignent quasiment.
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